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La charge mentale

 Diabète : une charge mentale omniprésente

Le diabète est une maladie chronique qui exige une prise en charge en continu et une autogestion rigoureuse. Les contraintes liées au traitement et à l’autocontrôle représentent une charge mentale importante pour les personnes diabétiques, engendrant stress, fatigue voire dépression dans certains cas.

« Ce qui me manque le plus depuis l’âge de mes 9 ans, depuis 43 ans, c’est l’insouciance (…) j’aimerais tant pouvoir déposer mon sac avec tout ce diabète, ne serait-ce qu’une semaine et ne m’occuper de rien… ».

Prendre ses médicaments, faire ses injections d’insuline, pratiquer une activité physique régulière, manger équilibré, contrôler son poids, ses glycémies…  La vie avec le diabète n’est pas toujours facile. En 2014, des chercheurs de l’Université de Stanford ont estimé que, sur une seule journée, les personnes atteintes de diabète de type 1 devaient prendre jusqu’à 180 décisions supplémentaires en lien avec leur état de santé.
Certaines situations du quotidien, pourtant banales, peuvent également rendre plus complexe la gestion de la maladie. C’est l’exemple de la personne diabétique invitée à manger chez des amis sans connaître la composition du repas, ce qui peut compliquer le calcul des glucides et de la dose d’insuline à injecter. Ou encore de celle qui sort faire ses courses ou pratique du sport. « Ai-je de quoi me resucrer en cas d’hypoglycémie ? Mon stylo injecteur ? Mon lecteur de glycémie ? » Car diabète et improvisation ne font pas bon ménage.

Fatigue, stress, anxiété, frustrations, voire dépression, la charge mentale associée à la gestion du diabète peut engendrer une véritable détresse psychologique. Cette charge peut aussi s’aggraver lors du passage aux injections d’insuline, lorsque le diabète ne s’équilibre pas ou que les objectifs de santé ne sont pas atteints. Autant de réalités qui peuvent également impacter les relations personnelles avec la famille, les proches, l’entourage professionnel ou même scolaire.

Fatigue technologique

La prise en charge du diabète a connu ces dernières années des innovations technologiques importantes, qui ont permis d’améliorer la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes. Les bips, vibrations et autres clignotements font désormais partie du quotidien des utilisateurs. Confort, sécurité ou… possible nuisance ? Ces outils, qui peuvent contribuer à un meilleur équilibre glycémique, peuvent aussi engendrer une fatigue lorsque la personne est confrontée à des alarmes fréquentes dont la signification n’est plus perçue (en particulier les alarmes fausses ou inutiles), avec, comme corollaire, l’incapacité à reconnaître les vraies alarmes et le risque dès lors de désactiver toutes les alarmes jugées trop intrusives…

 

 

Un fardeau mental et psychologique souvent négligé

La santé mentale est indissociable de la santé physique et si les émotions négatives (anxiété, fatigue, dépression …) ne sont pas prises en compte, cela peut conduire à un état d’épuisement dans lequel la personne se sent complètement dépassée. Cela n’affecte pas seulement sa vie quotidienne, ses relations, son état émotionnel mais cela peut aussi avoir un impact négatif sur sa capacité à gérer son diabète, à maintenir un équilibre glycémique, ce qui entraîne une moins bonne santé physique. A l’inverse, des émotions positives, un soutien familial et social, une bonne estime de soi sont des éléments qui peuvent faciliter un meilleur contrôle du diabète. Diminuer la charge mentale causée par la maladie en faisant appel aux services d’un professionnel de santé peut dès lors s’avérer précieux. Un soutien peut aussi parfois être trouvé au sein des associations de personnes diabétiques ou parmi les pairs diabétiques.

C’est ainsi que l’Association du Diabète entend proposer à l’occasion de la journée mondiale du diabète l’accès à un service d’écoute psychologique où les personnes en demande pourront trouver le soutien d’une psychologue. 

Le diabète se soigne mais ne se guérit pas

« J’ai malheureusement joué avec le feu durant ma jeunesse, n’étant pas réellement consciente de ce à quoi je m’exposais ou en tout cas ne voulant pas le voir … A présent, chaque fois que mes résultats glycémiques ne sont pas optimaux, je culpabilise et j’ai des pensées assez désagréables quant à ce qu’il pourrait advenir de ma santé … »

En dépit des nombreuses innovations pharmacologiques, la maladie ne se guérit pas encore et les complications - cardiovasculaires, oculaires, neuropathiques ou encore rénales découlant d’un diabète mal équilibré - peuvent s’avérer redoutables. Maladie invisible, dont les symptômes peuvent - à l’exception du diabète de type 1 - être légers voire absents pendant de longues années, la gravité du diabète et de ses complications restent encore sous-estimés.

Protégez-vous du diabète !

En 2021, 6,8 % de la population belge avait un diagnostic de diabète connu. Cependant, plus d'une personne diabétique sur trois ne sait pas qu'elle est atteinte de la maladie. Pourtant, plus la maladie est dépistée tôt et traitée, meilleures sont les chances d’éviter les complications et de préserver la qualité de vie.

Quel est votre risque de développer un diabète de type 2 ? Evaluez votre niveau de risque en 30 seconde !

Qui sommes-nous ? 

Notre ASBL active depuis 1942 accompagne les personnes diabétiques au quotidien dans la prise en charge et la gestion de leur maladie. Elle réunit personnes diabétiques et soignants, unis face à la maladie. Ensemble, nous changeons le visage du diabète, nous défendons les intérêts des diabétiques et produisons formations et informations scientifiques actualisées.
Merci pour leur précieux soutien